«Écrire dans les gazettes permet à l'écrivain de communiquer à chaud, dans le cadre d'une éternité de vingt-quatre heures, ses idées soudaines, les jeux de mots ou les réflexions lyriques qui, sur le moment, occupent son esprit. L'homme de lettres élitiste a tendance à mépriser cette voie, réservant aux rares lecteurs de ses livres et de quelques revues de haute tenue la primeur de sa production, comme s'il s'adressait à son public du haut de sa chaire, avec la supériorité d'un chamane.»