terça-feira, 1 de junho de 2010

UM IMENSO ADEUS


«Elle [Hannah Arendt] juge la politique menée en Palestine opportuniste, contradictoire, inconséquente vis-à-vis des Arabes. Pour elle, les choses sont simples: le project sioniste ne peut exister que s'il accepte les Arabes. Pour Hannah, en effet, les gouvernements passent mais les peuples restent. Or, il suffit de regarder la carte. La Palestine est délimitée par les pays arabes, et un État juif en Palestine avec une majorité juive dominante, voire une Palestine purement juive, constituerait, en l'absence d'un accord préalable avec les peuples arabes vivant à ses frontières, une solution trop précaire.
Hannah soutient la ligne d'une coopération qui prône una entente permanente entre les deus peuples, avec une administration binationale et la possibilité pour ce nouvel État de s'integrer dans une fédération avec les pays voisins. De façon ô combien prophétique, elle s'indigne du mépris qu'affichent les sonistes à l'egard des Arabes, et se révolte contre l'idée, prônée par les mêmes sionistes, selon laquelle la terre de Palestine appartiendrait aux Juifs au nom d'«une justice supérieure».